mercredi 7 janvier 2015

Mourir pour des idées...





Je ne vous apprends rien, aujourd'hui il y a eu une fusillade à la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo qui a fait douze morts (quatre d'entre eux étaient des dessinateurs) et plusieurs blessés.
Les coupables n'ont pas encore été appréhendés.

Je reproduis ici un statut de la librairie Contrebandes qui résume assez bien mon état d'esprit :

Lire Charlie, puis ne plus lire Charlie.
Pour manque d’appétit et « divergences de points de vue ». 
C’est intime, on a le droit de ne pas être d’accord.
On ne va quand même pas se tirer dessus au prétexte qu’on n’est pas d’accord !
Ne pas être Charlie, donc : argumenter, être de bonne ou de mauvaise foi, ça oui. Ça c’est bien.
Grandir et vieillir avec ces types, leurs dessins, penser en vieux con qu’ils faisaient mieux avant mais au fond, s’en foutre un peu.
Aimer les savoir là, quelque part, sans y penser vraiment.
Y penser le jour où d’un seul coup ils n’y sont plus.
Consternation, dévastation.

Je vous avoue être vraiment sous le choc.
Et très inquiet sur la tournure que vont prendre les prochains mois.

Mais ne laissons pas les actions innommables de quelques personnes nous brider dans notre expression et surtout ne nous permettons pas de faire des amalgames.

Restons unis face aux connards qui nous blessent ou nous tuent, par des mots ou par des actes, s'il vous plaît.

Paix et amour sur vous.

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